8
feb
inviato nella categoria
quasi una storia, the T.Blair which projects | No Comments »
Escodallosquatdiruestdenis.
Passando per la rue d'echiquier. Raggiungo la rue St. Denis.
Appena a sinistra, rue d'Enghien, un capanello.
Mi fisso come imbambolato. Sans papier. Striscione nero. Scritte bianche.
Rue d'Enghien è una via abbandonata al suo destino. Uno strano misto di disinteresse municipale, noncuranza poliziesca e convivenza più o meno pacifica.
Percorrendo la strada dando le spalle all'arco di St. Denis dopo quattro boutiques telefoniche (gestori scortesi, immigrati loschi al telefono) si entra nell'ombra di vecchi palazzi. Visto dal satellite questo scorcio di Parigi compreso fra la gare du nord, il grand boulevard e la rue Sebastopol sembra una specie di pelle di serpente. Ogni tetto in ferro una squama.
In particolare questo quadrilatero sembra condannato al destino che ha sempre avuto, ovvero di "porta", ingresso dal nord nel cuore dell'isola della città. Mercato dello spettacolo nel Rinascimento, giacché vi si organizzavano le aste per l'attribuzione dei pubblici giochi e spettacoli. Essendo la rue St. Denis la via nella quale il re entrava par prendere possesso della capitale. Fauxbourg appena al di fuori della cinta muraria. Un "di fuori" nel quale trovavano riparo i derelitti i mercanti e gli attori.
Nel XVII secolo questo ruolo "geopolitico" nel contesto urbano ebbe anche il suo compimento architettonico, con la costruzione dell'arco di St. Denis. Il centrale della serie di tre sul boulevard, due dei quali scampati per merito di proteste popolari (proprio come per la Torre Eiffeil e il Canal St. Martin) dalla cancellazione.
Terra di nessuno. Rifugio per pazzi ed alcoolizzati, ed ancora mercato. Comunità africane nere, nordafricane, qualche cinese. La rue de l'Echiquier e quella d'Enghien sono a maggioranza turca.
Due bar ristorante appena più al fondo, sempre provenendo dalla rue Fauxbourg St. Denis, dove loschi traffici avvengono dalle 24 di ogni giorno.
I turchi giocano. Fanno bisboccia. Trangugiano raki. E spesso si picchiano. Sempre per soldi. Quasi mai per una donna.
Una volta il proprietario ha sfasciato con disinvoltura una decina di piatti in direzione di un uomo.
I flics sempre in ritardo. Sempre un po' addormentati.
Una sala da té e libreria radical etnica.
Ma il contrasto vero è appena più indietro, a metà della strada, lussuoso salone con doppia scala scenografica dietro alte vetrine. Marmo.
Salone in nero con guardia del corpo piazzata davanti. Sede di un celebre stilista e gioielliere qualche tempo fa.
Ed in comune con il fumoso salone di fianco, un muro.
Sembrerebbe una sala biliardo un po' losca. In realtà è la sede del partito comunista Kurdo.
Sembrerebbe una sala ricevimenti. In realtà è il centro direzionale della campagna elettorale di Sarkozy.
Da qualche tempo la Rue d'Enghien è diventata il posto più blindato di Parigi.
Sede del centro direzionale del centro-destra francese o sede distaccata del Ministero degli Interni?
E questa è una bella domanda, perché, a giudicare dalle forze schierate in ogni angolo della strada abbiamo un vero fort knokx in piena Parigi.
Il che, se rimane appunto una ambiguità sul piano politico (quale altro candidato può permettersi di allontanare eventuali manifestazioni "anti" di fronte alla sede del suo direttivo politico?) rappresenta un segno preciso, un significante, installato proprio nella topografia della città.
Nel cuore multietnico del centro di Parigi, la sede della UMP. Un accostamento alla capitale dei poveri e dei diseredati?
O al mondo dei sans abris, SDF, clochards, che poco più a nord se ne stanno accampati sulla riva del Canal St. Martin?
Verrebbe allora da chiedersi come mai non direttamente nella banlieu problematica del Nord. Nel centro di un altro St.Denis, il 93, con il Seine davanti.
7
feb
inviato nella categoria
la facoltà di giudizio | No Comments »
Hier soir, 6 février, au Glaz’art (7, avenue de la Villette) est commencé le festival rock « Dans la série des inaperçus », dédié à la nouvelle scène musicale française et organisé par plusieurs partenaires et par l’association Gohead, qui a inventé l’initiative en 1997. Comme dans les passées éditions la durée de cette « découverte live » de nouveaux talents est de quatre jours. A partir de 2002 est l’association Glaz’art qui s’est engagée comme promoteur du projet avec Pascal Renoult.
Débats, rencontres, vidéos et beaucoup de musique : l’événement parisien a le mérite d’avoir hébergé talent à l’époque inconnus comme Mickey 3d, Dyonisos, Eiffel, Tahiti 80, Prohom, Rhésus, Déportivo…
Pour la première soirée à entrée gratuite on a vu avec plaisir l’énergie de Mell se développer en scène, entourée par un group bien costaud de supporter.
Et c’est vraiment du bonheur écouter la verve de cette nouvelle femme (mieux baby ?) rock lorraine qui alterne le goût et le style de la chanson française avec les cordes ethniques et rétros des actuelles réalités musicales françaises (sanseverino, alexis, paris combo…) et enfin avec un esprit blues-rock vivement américain.
C’est un bon et mérité début de succès pour Mell, déjà arrivée à son deuxième album « Voiture à Pédale », sorti en 2005, après le premier, « Mon pied en pleine face ».
Une forte dose d’ironie, du bon argot (dont ils sont pleins ses textes bruts), quelques gestes punk et la saveur anarchisante d’une gueule en plastique et Mell tien de reine la petite scène acoustique. Jeux de mots et réflexions de « chianteuse » sont la clé de sa musique et son style. Aux trompettes monsieur Romano : une superbe mixte des solos vulcaniques et de joie de jouer, qui a littéralement incendié le parterre. Guitare et trompette. Et le style reste vachement du rock.
Malheureusement l’organisation du festival n’est pas des meilleures : on s’est vu obligé à quitter le Glaz’art, car il paraît que les bières en verre qu’on peut acheter chez le comptoir à l’intérieur (et pour un chiffre respectable) ce n’est pas le cas de les emmener dehors pour se prendre une petite pause de l’ambiance fumeuse. Et car la « security » manque de sens de l’humeur.
Nous, on est parti pour ça, donc on ne peut pas rendre compte du reste du concert.
A partir de ce soir 7 février l’entrée sera payante.
Pour tous renseignements écouter oui rock (http://www.ouirock.com /) ou
http://www.les-inapercus.com /
http://www.glazart.com /
3
feb
inviato nella categoria
la facoltà di giudizio | 1 Comment »
Il y a une furie éthique dans les encres noires de Cecil Carriere.
Cette jeune artiste confie son monde onirique à ses dessins, ou plutôt l’envers : ses figures sont des organismes biologiques confus, in fusion éternelle entre eux. Avec son travail on s’approche à un monde où il n’y a pas de frontières entre l’extérieur et l’intérieur et où la figure naturelle est soumise à la puissance des cauchemars.
Comme dans un rite initiatique un univers de formes anthropomorphes paraît chercher la chance pour sortir en dehors. Et c’est toujours une compétition virtuelle et perpétuelle, quand ne pas folle et perverse, car dans cet univers n’existe pas une distinction entre l’espace, le monde et même les hommes, o plutôt l’énergie que tout cela représente.
On ne peut pas vraiment parler de souffrance, mais, encore une fois, de cruauté, dans le sens d’une persistance onirique : la théorie artaudienne se déroule spontanément dans cette peinture de l’obscure qui n’a pas peur de frapper le regard.
Cruauté des forces obscures et sauvages, des rituels mystérieux et des dieux païens qui arrivent jusqu’au fond du sentiment. La ligne ne se détend jamais : elle reste comme piégée à la force surnaturelle de l’automatisme, car dans l’automatisme demeure la clé de l’ego, la clé de l’inconnu et de la beauté comme de l’horreur.
Et on dirait que l’écriture automatique guide la main de l’artiste : comme dans un guignol la force de ces délires visuels est une expression élémentaire, où les hommes se réduisent à des figures grotesques et simples, pliées à la tension des forces incontrôlables et incompréhensibles.
Une nature féminine et méchante impose une prolifération spontanée aux corps. Prolifération asexuée dans « Suite verticale », mais aussi prolifération guerrière d’antropomachia dans « Balo ». Et voilà le guignol dans « Marionnette » où le manipulateur est une sorte d’essence spirituelle qui pratique une volonté et l’exerce sans pitié, comme un jouer des échecs.
Des fois le délire devient insoutenable et s’exprime avec le plus cruel des rituels dans les dépouilles inertes des boucs émissaires et dans les larmes d’une responsum sibyllin et dévastateur. Le présent de la transformation n’accepte pas le future : il est un continuum tragique de mort et résurrection. Même les dieux impassibles laissent transpirer une énigme d’oracles.
Nec babilonios temptaris numeros.
Cecile Carrere expose ses œuvres à Paris, théatre des Verres (Strasbourg – St. Denis), jusqu'au 5 février.
Gallerie d'art virtuelle:http://www.terminus1525.ca/studio/view/3967
Revue d'art et de philosophie:
http://www.lampe-tempete.fr/
2
feb
inviato nella categoria
the T.Blair which projects | 1 Comment »
before: h19:54
after: h19:57
…une transformation radicale de nos modes de production et de consommation…
1
feb
inviato nella categoria
ironika-vidéo | No Comments »
Mon furby a le regard bizarre
Il mio furby ha uno strano sguardo
Mein furby hat der seltsame Blick
Mi furby tiene la mirada rara