le festival rock des inaperçus français
scritto mercoledì 7 febbraio 2007 alle 12:25
Hier soir, 6 février, au Glaz’art (7, avenue de la Villette) est commencé le festival rock « Dans la série des inaperçus », dédié à la nouvelle scène musicale française et organisé par plusieurs partenaires et par l’association Gohead, qui a inventé l’initiative en 1997. Comme dans les passées éditions la durée de cette « découverte live » de nouveaux talents est de quatre jours. A partir de 2002 est l’association Glaz’art qui s’est engagée comme promoteur du projet avec Pascal Renoult.
Débats, rencontres, vidéos et beaucoup de musique : l’événement parisien a le mérite d’avoir hébergé talent à l’époque inconnus comme Mickey 3d, Dyonisos, Eiffel, Tahiti 80, Prohom, Rhésus, Déportivo…
Pour la première soirée à entrée gratuite on a vu avec plaisir l’énergie de Mell se développer en scène, entourée par un group bien costaud de supporter.
Et c’est vraiment du bonheur écouter la verve de cette nouvelle femme (mieux baby ?) rock lorraine qui alterne le goût et le style de la chanson française avec les cordes ethniques et rétros des actuelles réalités musicales françaises (sanseverino, alexis, paris combo…) et enfin avec un esprit blues-rock vivement américain.
C’est un bon et mérité début de succès pour Mell, déjà arrivée à son deuxième album « Voiture à Pédale », sorti en 2005, après le premier, « Mon pied en pleine face ».
Une forte dose d’ironie, du bon argot (dont ils sont pleins ses textes bruts), quelques gestes punk et la saveur anarchisante d’une gueule en plastique et Mell tien de reine la petite scène acoustique. Jeux de mots et réflexions de « chianteuse » sont la clé de sa musique et son style. Aux trompettes monsieur Romano : une superbe mixte des solos vulcaniques et de joie de jouer, qui a littéralement incendié le parterre. Guitare et trompette. Et le style reste vachement du rock.
Malheureusement l’organisation du festival n’est pas des meilleures : on s’est vu obligé à quitter le Glaz’art, car il paraît que les bières en verre qu’on peut acheter chez le comptoir à l’intérieur (et pour un chiffre respectable) ce n’est pas le cas de les emmener dehors pour se prendre une petite pause de l’ambiance fumeuse. Et car la « security » manque de sens de l’humeur.
Nous, on est parti pour ça, donc on ne peut pas rendre compte du reste du concert.
A partir de ce soir 7 février l’entrée sera payante.
Pour tous renseignements écouter oui rock (http://www.ouirock.com /) ou
http://www.les-inapercus.com /
http://www.glazart.com /