Soutien au Théâtre de Verre, espace d’utopie
scritto martedì 20 marzo 2007 alle 20:20
Entre les espaces parisiens qui témoignent une volonté d’«être lieu», avant de «faire lieu», il y a le Théâtre de Verre, dont nous avons déjà parlé à l'occasion de l’exposition de Cécile Carrière, et dont nous parlons maintenant car il est une nouvelle fois menacé de fermeture par la SNCF, propriétaire négligent de cette espace dans le cœur de Paris, 25/27 rue de l'Echiquier.
L’Association Co-Arter et le collectif du Théâtre de Verre ont créé une des réalités les plus agréables de Paris où passer un dimanche après-midi conviviale de musique et cuisine du monde. Espace et pratiques communautaires, tolérance, forte présence sud-américaine et africaine, réinvention d’un coin de ville selon la logique du vivre ensemble : on mange et on boit pour peu d’argent, sur des tables qui nous rappellent les scènes des dimanches impressionnistes "en pleine aire". Paris, XIX siècle.
Espace qui vaut bien une visite, charmé de piles des cailloux et de papiers, débordant objets trouvés. Une forêt magique où les convoités rôdent quand ils n’ont pas envie de musique et de vin non plus. C'est la scénographie des activités et expositions qui se déroulent pendant toute la semaine, alors que le clou vient tous les dimanches après-midi. Les héros ivrognes et joviaux qui fréquentent le squat combattent contre le « duende » qui normalement tenaille les fins de week-end ; musique, surtout, avec beaucoup des joueurs habitués, des entrées casuelles et imaginaires, des participations inattendues, des propositions insolites, des figurants poétiques (ou ironique): une vrai « musique du monde », bien loin des déclinations insignifiantes qu’on est habitué d'écouter dans les "lounge bar".
Le Théâtre de Verre est l’idée utopique et possible qui montre que dans les villes aliénées il est possible de trouver un «espace ouvert pour des esprits libres prêts à prendre la réalité par ses cornes, à bien tenir en main les fils d'un cerf-volant appelé imaginaire, et à relever le défi de la dimension symbolique de l'art».
L’occupation remonte à novembre 2004, et après des nombreuses initiatives de dialogue entre la mairie de Paris et la SNCF (qui possède cette ancienne miroiterie de 1998) le collectif avait obtenu le droit de rester dans l’immeuble jusqu'à l’été prochain : il fallait dans le mois de décembre une convention entre la propriété et la mairie de Paris, pour la quelle a été organisée une expertise aussi, pour établir les travaux nécessaires à la mise aux normes des locaux. Ce qui n’a pas été. Et donc voilà la nouvelle expulsion : les responsables de l’occupation ont été convoqués par la préfecture et l’espace risque de fermer avant toutes prévisions optimistes. Et l’utopie redevient utopique.
Solidarité, soutien, commentaire, renseignements ou pour connaître la saison culturelle qui risque de rester une simple proposition: http://perso.orange.fr/luispasina.
[...] alla regola. All’epoca c’erano il Bal des Pianos alla ghigliottina, le domeniche danzanti al Théâtre de verre a due passi dai Grands Boulevards, la Générale des Arts nel cuore di Belleville, gli squat e le [...]