17 hippies et Yoanna à la Maroquinerie

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17 hyppies

C’était qui la fille qui tenait le parterre avec la seule force de son physique du rôle? La fille en robe rouge, théâtrale, clownesque, libre, impertinente qui a ouvert le concert à la Maroquinerie lundi 19 mars ?
C’était Yoanna, une toute jolie suisse qui a du vif-argent dans les veines et dans les doigts. Elle, son accordéon et… voilà le jeu est fait. Rien d’autre en scène pour soutenir la pression d’un parterre très difficile, dont la participation physique n’était pas l’attitude la plus remarquable, même face à 17 hippies, plat de résistance (à la transpiration ?) de la soirée.
Mais Yoanna n’a pas peur d’un publique plus volé que partagé : elle met en pratique sa verve scénique et donne un coup à ses chansons avec toute la force du charme et de la provocation. Le but : arriver droit au publique. Et pour y arriver elle profite de ses attitudes de performer aussi ; elle parle avec le publique, écoute les réponses, crache de la bière sur les premiers rangs, se plaint du chewing-gum dans la bouche d’un bonhomme du public, chante sans microphone en risquant la paralyse de la gorge. Agitée, exagérée : virtuose de l’accordéon elle est un enfant prodige, classe 1985, qui a fait du théâtre, du cirque et des performances avant d’arriver à la musique à plein temps. Ses paroles de fois sont caustiques, de fois drôles, de fois marrantes. Elle a encore du travail à faire de ce coté mais c'est la bonne route et nous aimerions bien la voir avec ses compagnons du trio. Peut être au Zèbre de Belleville le 3 et 4 avril. Mais les protagonistes de la soirée étaient les 17 hippies, formation allemande pas mal connue en France et inconnue, bien sûre, en Allemagne. On dit qu’ils font de la musique tzigane, mais ce n’est pas complètement ça : la quantité énorme des instruments qu’ils jouent correspond à la quantité de genres musicaux qu’ils mélangent et à la différence de résultats. En dépit du nom ils sont 13 et ils viennent d’une longue expérience dont la clé était jouer tout, jouer toujours, jouer partout, jouer pour tous. Et ça se voit car nous avons eu l’impression que les violons, le banjo, le contrebas, les instruments à vent, l’accordéon, les guitares, étaient joués par la même personne. Une musique qui a une force d’attraction magnétique capable de faire bouger les cailloux et qui regarde à l’Espagne comme à l’Europe de l’Est, avec un goût tout à fait contemporaine pour le rythme. Musique à boire, joviale comme les musiciens qui la réalisent et qui demandent au publique de La Maroquinerie de se faire instrument à son tour. Encore une fois il faut souligner la faiblesse du parterre, qui a réagi à la vitesse et aux accélérations seulement trop tard, fin concert, pour récompenser le group des deux bis accordé. Mais il est vrai aussi que le dernier album (Heimlich, c’est-à-dire « caché », mais beaucoup plus philosophique) marche à vitesse réduite (mélodique ?) alors que nous les préférons avec la  tachycardie à cinquante battements par second. http://www.17hippies.de
http://www.matcha.ch

Soutien au Théâtre de Verre, espace d’utopie

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photocredits: http://paris10e.lesverts.fr

Entre les espaces parisiens qui témoignent une volonté d’«être lieu», avant de «faire lieu», il y a le Théâtre de Verre, dont nous avons déjà parlé à l'occasion de l’exposition de Cécile Carrière, et dont nous parlons maintenant car il est une nouvelle fois menacé de fermeture par la SNCF, propriétaire négligent de cette espace dans le cœur de Paris, 25/27 rue de l'Echiquier.
L’Association Co-Arter et le collectif du Théâtre de Verre ont créé une des réalités les plus agréables de Paris où passer un dimanche après-midi conviviale de musique et cuisine du monde. Espace et pratiques communautaires, tolérance, forte présence sud-américaine et africaine, réinvention d’un coin de ville selon la logique du vivre ensemble : on mange et on boit pour peu d’argent, sur des tables qui nous rappellent les scènes des dimanches impressionnistes "en pleine aire". Paris, XIX siècle.
Espace qui vaut bien une visite, charmé de piles des cailloux et de papiers, débordant objets trouvés. Une forêt magique où les convoités rôdent quand ils n’ont pas envie de musique et de vin non plus. C'est la scénographie des activités et expositions qui se déroulent pendant toute la semaine, alors que le clou vient tous les dimanches après-midi. Les héros ivrognes et joviaux qui fréquentent le squat combattent contre le « duende » qui normalement tenaille les fins de week-end ; musique, surtout, avec beaucoup des joueurs habitués, des entrées casuelles et imaginaires, des participations inattendues, des propositions insolites, des figurants poétiques (ou ironique): une vrai « musique du monde », bien loin des déclinations insignifiantes qu’on est habitué d'écouter dans les "lounge bar".
Le Théâtre de Verre est l’idée utopique et possible qui montre que dans les villes aliénées il est possible de trouver un «espace ouvert pour des esprits libres prêts à prendre la réalité par ses cornes, à bien tenir en main les fils d'un cerf-volant appelé imaginaire, et à relever le défi de la dimension symbolique de l'art».
L’occupation remonte à novembre 2004, et après des nombreuses initiatives de dialogue entre la mairie de Paris et la SNCF (qui possède cette ancienne miroiterie de 1998) le collectif avait obtenu le droit de rester dans l’immeuble jusqu'à l’été prochain : il fallait dans le mois de décembre une convention entre la propriété et la mairie de Paris, pour la quelle a été organisée une expertise aussi, pour établir les travaux nécessaires à la mise aux normes des locaux. Ce qui n’a pas été. Et donc voilà la nouvelle expulsion : les responsables de l’occupation ont été convoqués par la préfecture et l’espace risque de fermer avant toutes prévisions optimistes. Et l’utopie redevient utopique.
Solidarité, soutien, commentaire, renseignements ou pour connaître la saison culturelle qui risque de rester une simple proposition: http://perso.orange.fr/luispasina.

Fetart et la Générale: décrochage festif du 13 mars

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Match points, au Red Benches Cabaret (le garage de la Générale), Paris 2007 de Julien Taylor

Il faut avoir un drôle d’estomac et de l’humeur pour se mêler avec les gens de la générale.
Le squat du XX, (XIX peut être, du moment qu’il se trouve 14 rue du général Lasalle, sur la frontière entre les deux arrondissements, où Belleville est encore tranquille) est un bâtiment qui donne envie de partir pour New York à cause de ses piliers en acier rétro qui ne font oublier non plus le style parisien début 1900. Il paraît que c’était une école.
Drôle d’estomac et humeur vont ensemble car le vernissage organisé par fêteart est digne d’être arrosé par de bière à bon prix et par du vin pratiquement gratis. Comme chez les amis, mais mieux, puisqu’il y a dans les salles post-urbaines de l’immeuble, de quoi acheter de l’art.
Différentes expériences ensemble dans une formule promotionnelle géniale : bouche oreilles, bien sure, mais aussi beaucoup de travaille pour ces deux filles, Marion Hislen et Valérie Lambijou (c’était Marion qui errait, lunette e sac à man de gosse, ou bien Valérie ?), qui sont réussies dans le but de remplir les quatre étages d’immeuble. La philosophie on la lit sur le site Internet de fêtart : un accueil convivial et sympathique pour mettre les gens en contact avec l’art, hors du climat professoral des institutions sérieuse.
L’espace fait une grande partie du travail : on passe incessamment de la dimension publique à la privée. Un salon pour le bavardage, les couloirs traversés par le dos d’un serpent interminable, des figures mystérieuses qui sortent de l’ombre, des passages dangereux derrière une porte ou dans le vide d’un garage. Le vide dangereux : une forme d’étonnement simple qui nous rapproche à l’irrationnel, à sensations sauvages et oubliées. Et puis les chambres e la vie qui est toujours en première ligne dans les expériences de « artysquatting ».
Le centre de l’exposition sont d’ailleurs les créations des artistes résidents ou en passage forcé à la Générale des Arts : la qualité n’est pas toujours du même niveau, mais il y a des découvertes ou des inventions intéressantes.
D’abord Julien Taylor, avec une grande réplique numérique du garage de la Générale (Match points, au Red Benches Cabaret) où la réalité se révèle avec ses infinies déclinations, entassée et engorgée dans une séquence de point de vues, des visions, des digressions. La photo numérique assume la dimension du temps et se permet de jouer avec les volumes et les formes. Le dialogue avec la figuration classique et cézanienne est en même temps ouvert et nié. Une seule œuvre, mais un book qui nous laisse entendre la simplicité e la force de sa technique.
La difficulté des états de la création, l’impression d’un vide (vide : encore une fois), c’est ce qu’il se passe dans la vidéo de la durée d’une heure du vidéaste et peintre Matthieu Lemaire. Nous avons apprécié la sensation de ridicule dont l’artiste est victime : pathétique objet trouvé dans le réel et partie d’une sorte d’héroïsme donquichottesque. Chronique intime mais jamais prétentieuse ou hédoniste, la vidéo raconte du séjour à la Casa de Velazquez à Madrid : la force d’attraction est tout simplement la gratuité du geste artistique.
Jessy Deshais, plasticienne, réalise des œuvres en technique mixte : un mélange couleur pop entre la dimension adulte et enfantine. Manga et poupées pour dire les nouveaux imaginaires des « young adults ». Par contre la folie e la joie de la vision ne récompensent pas l’œil, qui rencontre trop de rêveries dénuées de cruauté ou d’étourdissement.
Tatiana Margaux Bonhomme a restitué les instants de ses voyages dans une installation : une chambre Ikea comme un cocoon d’hôtel, refuge d’un état temporaire, en devenir.
Ce sont des visions fantomatiques et somnambules celles de Guillaume Lebrun dans la série « La nuit les forêts ». Rencontres magiques et incompréhensibles, où il y a un goût pour la notion d’inconnu. Elle est inconnue la fille qui cache son visage ; inconnus les arbres peuplés des oiseaux noirs ; inconnus les ascenseurs et les immeubles où on se couche au petit matin, fatigué de travail ou des pérégrinations insensées.
Ville, mais plutôt détailles de ville pour Joachim Romain pour lequel «La rouille, les machines, le sel et l´usure ont fait partie de son paysage». Mais les détailles n’arrivent pas à donner le contexte et le langage hyperréaliste se ramène à postmodernisme. Demis Herenger dans la vidéo « La grande menace » joue, par contre, avec les détails en laissant au regard le plaisir de la découverte après l’illusion d’une catastrophe ; un étude sur les relations de force et pouvoir. « Pernambuco » est la seule œuvre présentée par Gaëlle Magder qui consiste en une mélancolie des reflets lumineux d’un paysage en mouvement.
Très intéressante la série de Nicolas Fussler « Le long de la ligne » : documentation des restes des frontières (frontières, encore) européennes où l’autorité et la puissance de l’état sont détruites par la force des changements politiques et sociaux. Casemates à la dérive, fragments de rien dans l’énormité de l’historie et les signes des millions des passages dont la suggestion se charge en témoignant du temps et de ses reflets.
Mais au-delà des résultats individuels le contexte que la Générale a crée autour de soi est très dynamique : il s’agit de la réalisation d’un « être » lieu avant de « faire » lieu ce qui active une circulation entre publique et privée, entre consommation d’art et vie pour l’art.

http://www.fetart.org

http://lageneraledesarts.org  

Esercizio di memoria III. Fisica. Libri. [parte VI]

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Additare col dito di mezzo
Questo dito si dimanda medio, perché è posto nel mezo degli altri, & anco medico, perché i Medici l’adoperano à distendere gli unguenti, e anco impudico, perché distendendolo, & raccogliendo l’indice, e l’anellare rappresenta la forma del membro genitale: onde Martiale dice: Ostendit digitum sed impudium.
Giuuenale: cum fortuna ipse minaci
Preberet laqueum, mediumque ostendere unguem.
E Persio apertamente lo chiama infame:
Frontem atque uda labella
Infami digito, & lustralibus ante saliuis
Expiat. Di che parla più particolarmente Suida, & anco Giouan Battista Plautio di Persio commentatore. Esser mostrato adunque con questo dito è atto di scherno e di opposta infamia. E però Martiale disse:
Rideto multum qui te Sextile cinedum
Dixerit & digitum porrigito medium.
Dimandando con grande istanza alcuni hospiti à Diogene, che loro mostrasse Demostene, perche desiderauano di uederlo, per la celebrità del suo nome, glie lo additò con questo dito infame, per notarlo d’impudicitia. Scriue Suetonio che quando toccaua a Fannio Cherea, uno dei centurioni di quella Cohorte che era alla custodia dell’imperatore andar a lui per riceuere il segno, che doueua seruir per la seguente notte, Caligula per uilipenderlo, e sprezzarlo gli faceua con le mani un gesto uile, & obsceno, dicendo quello essere il segno che gli daua; di che si ebbe tanto a male questo centurione, che gli congiurò contra, e l’uccise. E anco simbolo di dappocaggine, e di pigritia, per essere più debole degli altri, ancorche maggiore, il che auiene, perché è in sito tale, che non si essercita, come il pollice e l’indice, e cosi accade agli huomini, che stanno ociosi senza adoperarsi.

Esercizio di memoria III. Fisica. Libri. [parte V]

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Coprirsi la testa con le mani, ò con la veste
Toccarsi il capo
Braccio alzato
Alzar la mano in atto di offesa
Minacciar con l’indice

Il gesto della cicogna
Questo era un gesto di scherno, che si faceua dietro ad alcuno, ponendo la punta del dito indice sopra la sommità del pollice, tenendo l’altre dita raccolte, in forma del becco della cicogna, con spesso mouimento del braccio, e della mano imitando quel gesto che col suo collo è dalla cicogna fatto, in modo di percuotere con la mano nella parte inferiore. Persio dice che Giano erà felice, perché auendo due faccie, l’una dinnanzi e l’altra di dietro non gli era fatto da tergo questo scherno:
O Iane à tergo quem nulla ciconiam pinsit.
E pinsit significa percuotere, come anticamente prima che si trouasse l’uso de’ molini nelle pile col pistello i pistori pistauano il grano. Di questa cicogna e di come essa si formi scriue Suetonio ne lfine della uita di Caligula. E S. Girolamo scriuendo a Rustico a Monaco in una sua epistola gli dice; Non ascoltar gli adulatori, perché da poi chi ti haueranno lodato, nel partirsi da te, si subito respexeris ciconiarum deprebendes post te colla curuari.

Non ascoltar gli adulatori e guardati da loro. Ed il rital li avrebbe fatti tutti insieme questi gesti. One man standing in cerca di una standing ovation. Nel volo rallentato sulle pagine la frustrazione di non aver compiuto che una parte minima di questi gesti.
Il corpo che vorrebbe muoversi ad imitazione delle parole.
La frustrazione di non appartenere a quel cosmo culturale in cui il gesto si esprimeva nella potenza del significato.
Ma qualcosa resta trasversale nelle epoche.
Sembrava anglossassone ed invece è latino il gesto del dito medio. Quel gesto che tutti avrebbero fatto in un orgasmo di approvazione alla faccia del bellimbusto che campeggiava alla Defense 18 metri per 36. La faccia assecondata dalla curva di slip da uomo talmente enormi che ci si sarebbe potuto costruire una tendopoli di profughi.

Esercizio di memoria III. Fisica. Libri. [parte IV]

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esercizio di memoria - libri

Eppure dalla foschia seminutturna del freddo dell'esplanade al sotterraneo rez-de-jardin moquetterossapassofelpato una qualche differenza c'era.
Nel golfo mistico delle logge. Chiuso nella scatola con la lettera Y. Appena in grado di percepire il defilare dei piedi lungo il corridoio. Lungo i corridoi. Scale automatiche e vetri a picco sul pavimento.
Scale automatiche e tornelli. Ancora tornelli. Ancora tornelli.
In una memoria che ha l'ambizione dell'eternità e che si piega sotto lo scalpiccìo di un digitare incessante.
La memoria volatile.
Dalla pergamena all'asfalto, passando per un pugno di bit.
Non ha percepito neanche il movimento lento del personale di sala dietro alle sue spalle. Il fruscio inquietante della mani posate sulla copertina in pelle. I piedi che alternano il suono ovattato con quello secco e sordo e scricchiolante del legno.
E già i due cuscini rossi sono davanti ai suoi occhi.
G U L P
E già la cavità appuntita della postazione accoglie dorso e coperte in pelle di vacca.
Parchemin sostenuto da legno e cordini. Parchemin idurito dalle centinania di migliaia di dita che lo hanno sfiorato.
Dai libri che lo hanno compresso sotto il loro peso, nel buio silenzioso di un monastero. O fra lo sfogliare incessante della Bibliotica di Rothschild.
Acidi e grassi trasferiti dai polpastrelli alla superficie venata della bestia. Strisci di saliva e DNA depositati nella struttura microscopica della pelle. Erodendola. Lucidandola.
Forse gli ambientalisti, ancora loro, si sarebbero lamentati.
Forse avrebbero domandato un mondo più umano. O più animale.
Un mondo che facesse i libri almeno con la carta o col papiro.
Un mondo nel quale sarebbe stato preferibile ammazzare un albero alla enorme sofferenza bovina ed ovina e caprina che la realizzazione di un libro a stampa di lusso poteva richiedere.
Conciare la fibra umida e pastosa dell'albero, invece di scrostare la pecora e sottoporne le pelli ad un pestaggio continuo. Al passaggio nel basico. Poi nell'acido. Nell'acido. Poi nel basico.
Acqua e calce. Calce ed acqua.
Per rendere il supporto eterno.
Per fare dei cunei neri che vi si imprimeranno una scia infinita.
La forza del muscolo.
La bestia ammazzata e scuoiata.
E l'odore del sudore.
Il cavaletto e la depilazione a calce.
La spinta del movimento del corpo che sostiene il protarsi della memoria.
L'erba ed il pascolo che diventano pelle. La pelle che diventa libro.
La forza del sole sul telaio. Il caldo cocente dell'estate che tende la fibra. Indurisce.
Chissà se il mastro sapeva che la sua cartapecora è antica come Pergamo.
Antica come il canale di un centimetro che percorre il retro della facciata di Efeso.
Il canale che con un sistema di ruote faceva discendere il rotolo verso il basso.
Il rital digita qualche numero sulla tastiera.
Un codice quasi segreto e misterioso, più del titolo che gli si associa.
Un enigma.
Un algoritmo che si fa chiamare ISBD. Intermarc. Unimarc. Codici a barre.
Stantuffi e meccanismi leonardeschi si attivano nel ventre roboante delle torri.
Sembrerebbe che del vapore esca da dietro le spalle della donna al banque de salle.
La superficie levigata senza più carnicci: lo scrupolo del passaggio della mezzaluna nel recto, ad asportare gli ultimi pezzi di carne disperatamente rimasti attaccati alla pelle.
L'abrasione della calce nel verso.
La pomicie che perfeziona il candore e la morbidezza della natura.
Fritz Saxl si immagina che per identificare le aree geografiche di provenienza della cartapecora basta vedere al microscopio l'orientamento e la forma dei  bulbi piliferi, che restituiscono la razza ed il tipo di bestia. Saxl. Assistente ed amico di una vita per Warburg.
Tutta questa fatica. Tutto questo sudore. Tutti questi pascoli antichi passati nel laboratorio chimico di una bestia per arrivare fin qui. In forma di libro.
Non c'entra niente il silicio.
Zero impatti ambientali e una eternità.
Non si perde la memoria affidata ad un manufatto.
Pensiamo davvero che questo cumulo di bit sia un manufatto?
Pensiamo davvero che la forza delle dita sia superiore alla spinta dell'avambraccio? Al gioco del polso? Alla pressione del trapezio? Alla rotazione del torchio?
La pergamena è croccante sotto le dita del rital. Sotto gli occhi del rital un miracolo di rilegatura.
All'interno la carta e la filigrana e la stampa a caratteri mobili.
La bindella è allontanata dal tenone. Il fermaglio è fatto scattare dall'assistente di sala. Il rito inizia nella cattedrale.
Il taglio davanti è dorato e decorato.
Capitello labbro e nervature sono abrase. Nel contropiatto note a lapis mondate dal tempo.
In 4° a caratteri gotici appresso le officine vicentine di Grossi nel 1616.
L’arte de’ cenni con la quale formandosi favella visibile. Si tratta della muta eloquenza che non altro che un facondo silentio. Divisa in due parti.
Repertorio gestuale, senza illustrazioni, nel quale si parla della favella che si vede.
Vedere la parola. Come i muti.
Come i chi i sensi non li aveva ancora annichiliti dietro le fluorescenze catodiche del quotidiano.
Elenco di pose e gesti provenienti da una insondabile stratificazione del sapere. La retorica antica. I classici latini. La commedia alla moderna. Le sacre scritture. Gli illustri ed i loro lustri di avantieri e di ieri.
L'alfabeto elementare per sondare le significazioni infinite di una scena grottesca del 1524.
Quello che oggi si cela nella distanza glaciale dell'emoticon allora stava dietro il movimento delle mani e degli occhi. Dietro pose che si facevano icone. Dietro un corpo che si faceva presenza e segno ed incontro.
Il linguaggio circola nell'occhio. Il corpo spinge il linguaggio scritto con la forza del sudore.
Le pagine scorrono.

quando la fine del mondo

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Quando la fine del mondo
Sarà
Un'esigenza improrogabile
Mangeremo
Chupa chups al miele
Ed avremo sguardi ebeti e contriti
Dal glucosio

Dal rimbalzo della sfera nelle gote

Temo già
che
Non potremo più scoprire
Il gusto
Del chewing-gum
A l'interior