le festival rock des inaperçus français

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inapercus

Hier soir, 6 février, au Glaz’art (7, avenue de la Villette) est commencé le festival rock « Dans la série des inaperçus », dédié à la nouvelle scène musicale française et organisé par plusieurs partenaires et par l’association Gohead, qui a inventé l’initiative en 1997. Comme dans les passées éditions la durée de cette « découverte live » de nouveaux talents est de quatre jours. A partir de 2002 est l’association Glaz’art qui s’est engagée comme promoteur du projet avec Pascal Renoult.
Débats, rencontres, vidéos et beaucoup de musique : l’événement parisien a le mérite d’avoir hébergé talent à l’époque inconnus comme Mickey 3d, Dyonisos, Eiffel, Tahiti 80, Prohom, Rhésus, Déportivo…
Pour la première soirée à entrée gratuite on a vu avec plaisir l’énergie de Mell se développer en scène, entourée par un group bien costaud de supporter.
Et c’est vraiment du bonheur écouter la verve de cette nouvelle femme (mieux baby ?) rock lorraine qui alterne le goût et le style de la chanson française avec les cordes ethniques et rétros des actuelles réalités musicales françaises (sanseverino, alexis, paris combo…) et enfin avec un esprit blues-rock vivement américain.
C’est un bon et mérité début de succès pour Mell, déjà arrivée à son deuxième album « Voiture à Pédale », sorti en 2005, après le premier, « Mon pied en pleine face ».
Une forte dose d’ironie, du bon argot (dont ils sont pleins ses textes bruts), quelques gestes punk et la saveur anarchisante d’une gueule en plastique et Mell tien de reine la petite scène acoustique. Jeux de mots et réflexions de « chianteuse » sont la clé de sa musique et son style. Aux trompettes monsieur Romano : une superbe mixte des solos vulcaniques et de joie de jouer, qui a littéralement incendié le parterre. Guitare et trompette. Et le style reste vachement du rock.
Malheureusement l’organisation du festival n’est pas des meilleures : on s’est vu obligé à quitter le Glaz’art, car il paraît que les bières en verre qu’on peut acheter chez le comptoir à l’intérieur (et pour un chiffre respectable) ce n’est pas le cas de les emmener dehors pour se prendre une petite pause de l’ambiance fumeuse. Et car la « security » manque de sens de l’humeur.
Nous, on est parti pour ça, donc on ne peut pas rendre compte du reste du concert.
A partir de ce soir 7 février l’entrée sera payante.
Pour tous renseignements écouter oui rock (http://www.ouirock.com /) ou
http://www.les-inapercus.com /
http://www.glazart.com /

cecile carriere: furie éthique e monde intérieur

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 vague - copyright Cecile Carriere

Il y a une furie éthique dans les encres noires de Cecil Carriere.
Cette jeune artiste confie son monde onirique à ses dessins, ou plutôt l’envers : ses figures sont des organismes biologiques confus, in fusion éternelle entre eux. Avec son travail on s’approche à un monde où il n’y a pas de frontières entre l’extérieur et l’intérieur et où la figure naturelle est soumise à la puissance des cauchemars.
Comme dans un rite initiatique un univers de formes anthropomorphes paraît chercher la chance pour sortir en dehors. Et c’est toujours une compétition virtuelle et perpétuelle, quand ne pas folle et perverse, car dans cet univers n’existe pas une distinction entre l’espace, le monde et même les hommes, o plutôt l’énergie que tout cela représente.
On ne peut pas vraiment parler de souffrance, mais, encore une fois, de cruauté, dans le sens d’une persistance onirique : la théorie artaudienne se déroule spontanément dans cette peinture de l’obscure qui n’a pas peur de frapper le regard.
Cruauté des forces obscures et sauvages, des rituels mystérieux et des dieux païens qui arrivent jusqu’au fond du sentiment. La ligne ne se détend jamais : elle reste comme piégée à la force surnaturelle de l’automatisme, car dans l’automatisme demeure la clé de l’ego, la clé de l’inconnu et de la beauté comme de l’horreur.
Et on dirait que l’écriture automatique guide la main de l’artiste : comme dans un guignol la force de ces délires visuels est une expression élémentaire, où les hommes se réduisent à des figures grotesques et simples, pliées à la tension des forces incontrôlables et incompréhensibles.
Une nature féminine et méchante impose une prolifération spontanée aux corps. Prolifération asexuée dans « Suite verticale », mais aussi prolifération guerrière d’antropomachia dans « Balo ». Et voilà le guignol dans « Marionnette » où le manipulateur est une sorte d’essence spirituelle qui pratique une volonté et l’exerce sans pitié, comme un jouer des échecs.
Des fois le délire devient insoutenable et s’exprime avec le plus cruel des rituels dans les dépouilles inertes des boucs émissaires et dans les larmes d’une responsum sibyllin et dévastateur. Le présent de la transformation n’accepte pas le future : il est un continuum tragique de mort et résurrection. Même les dieux impassibles laissent transpirer une énigme d’oracles.
Nec babilonios temptaris numeros.

Cecile Carrere expose ses œuvres à Paris, théatre des Verres (Strasbourg – St. Denis), jusqu'au 5 février.
Gallerie d'art virtuelle:http://www.terminus1525.ca/studio/view/3967
Revue d'art et de philosophie:
http://www.lampe-tempete.fr/

paris 1-02-07 19:54 – 19:57 la revolution de l’énergie

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before
before: h19:54
after
after: h19:57

…une transformation radicale de nos modes de production et de consommation… 

mon furby a l’air bizarre

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furby

Mon furby a le regard bizarre
Il mio furby ha uno strano sguardo
Mein furby hat der seltsame Blick
Mi furby tiene la mirada rara

Fratellis a Montmartre

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 copyright ROD @ http://www.le-hiboo.com

Negli spazi semifatiscenti e retro dell'Elisée Montmartre si è esibito il 3o gennaio The fratellis, il gruppo inglese montanto all'auge delle cronache musicali con "Costello Music", album che ha la forza di una raffica di mitra sulla folla. Ma iniziamo da Nelson, il gruppo francese (anglophone, hein?) cui è spettato l'arduo compito di scaldare il palco. Certo, le atmosfere nere alla Joy Division non erano proprio l'abbinamento ideale con the Fratellis, specie per la folla di teenagers scatenati che affollava lo stanzone fumoso del locale di Bulevard di Rochechouart ma tant'é… e siamo pur sempre nello scatolone indie. E certo l'energia non è mancata a questi quattro giovanotti in mise Franz Ferdinand, che hanno suonato con passione fino ad ottenere dal pubblico ovazioni degne delle star della serata: e non è un caso che "Nelson", in barba all'anglofobia francese, sia uno dei gruppi più rappresentativi della nuova ondata rock parigina. Genere che non ha paura di scimmiottare lo stile d'oltremanica e lo fa con discreti risultati quando parliamo delle formazioni Stuck in the Sound, Hopper e Tahity Boy And The Palmtree Family. Con i dovuti momenti di sonnolenza elettronica, la prestazione live di Nelson non ha lasciato spazio a dubbi: "People and Thieves" e "Slow Falling" sono due cadute fin troppo lente, "I say you can't stop" e "The over song" divertono e fanno ballare con sound in bilico fra Inghilterra e Stati Uniti. Ma niente paura: per il momento tutto è statao davvero già ascoltato. E' con The Fratellis che la serata all'Elysée si è scaldata di più. Una vera fucilata il sound live di questi tre ragazzi con la faccia da avanzi di galera. Rock adrenalinico ed elementare, che con gli ingredienti base (bassochitarrabatteria come un'unica parola) produce una macchina ritmica formidabile. Potenza sonora da sparare a centinaia di decibel e che sembra provenire dalla furia omicida di dodici braccia. Motore ritmico infaticabile ed indubbiamente star della serata "Mince Fratelli", alla batteria come al mitra, senza pietà per la platea esagitata, alla quale non è servita neanche la parentesi acustica di "Jon Fratelli". E questi scalmanati avevano ragione ad ammazzarsi di pogo e botte: tutto potente, tutto raddoppiato, tutto troppo rapido. "Henrietta" e "Flathead" come una tortura per lo stomaco e per i timpani. "Country boys e city girl" pericolasa per i talloni e per le spalle. "Baby fratelli" erotica e sconcertante come un cazzotto in pieno volto. La breve durata ed il ritardo sul palco certamente due macchie nere alla serata. Per un disco solo e per questi ritmi da frullatori cosa potevamo aspettarci?

Nelson si raggiunge su myspace: http://www.myspace.com/nelsonrock
Foto e commenti del concerto: http://www.le-hiboo.com/concerts/the-fratellis-nelson-a-lelysee-montmartre/  

il pollo e la vocale

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pollo e la vocale

La famiglia Koutchi se ne stava tutta impegnata a scegliere un pollo arrosto sulla rue Fauxbourg du Temple. Il giovane Mohammed e il Piccolo ed il Nonno Rashid, il più tradizionalista, che aveva imposto la viande Halal nel rispetto dell’igiene e del Profeta. Eccoli riuniti attorno al grande girarrosto. Questo è troppo piccolo. Questo è troppo bruciato. Quest’altro ha l’aria d’essere vecchio. Il Piccolo indica infine un pollo con una insolita forma di A.
«Non ci sono vocali nell’arabo», sentenziò il vecchio.
Ed il pollo volò via. Come un racconto di cento parole, spinto dalla forza di almeno quarantotto A.

inverno invisibile [ultimo]

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Ed ecco allora la stonata camminata per la rue st. Denis. Passando nel falso gelo del falso inverno della grande piazza. E del grande boulevard.
Un passaggio distratto sotto l'arco. Un pensiero lontano alla confraternita della Passione.
E alla passione e alla stretta del vuoto che attanaglia la gente.che vi ruota. A proseguire il passaggio stretto della mercanzia. L'esercizio del commercio si rinnova.
Le officine della periferia artigiana hanno lasciato spazio a questi pezzi di vetro di bottiglia. Il verde acido della birra scoppiata. Il nerogrigio delle mani poggiate sugli spigoli.
Kebab e cineserie.
Kebab e alimentation generale.
Kebab e scoppiati da ogni luogo. Riuniti nel triste rave della notte dei sans abri. Senza ripari né rifugi. Se non nel giallo delle dita macchiate dal pavé e dalla nicotina.
Dita che alzano il punto rosso di una cicatrice di tabacco. E che lanciano un segno inutile in direzione del…
in direzione del niente e del vuoto ancora.
Fahrenheit 71.00.
Rotondo.
Come rotondo è il suo passo uscito dalla copertina di un disco.
What's the story… morning glory.
Gloria del mattino incipiente che si spacca letteralmente nella notte. O che apre ad un chiarore sovraumano, quando i ventri obesi e le mani sudati dei mercanti sudano già alle prese con cassette e tavole.
Le luci accese a combattere una notte già vinta dal sole.
La profumeria Baldini.
Il sogno di gloria reale crollato assieme al pont au Change. E forse Grenouille è passato di qui.
Qui, le spalle alla città. Già fuori dall'arco. Già in una campagna manifatturiera di passaggi e mercanzie e carretti.
La pelle dura e preistorica dei litchis in un sacco trasparente.
Le mani sui fianchi in attesa attonita e stupida.
Occhio vitreo di notte.
La scorza che freme sotto le dita fino al punto di rottura. La pressione che taglia in una crepa oblunga la corteccia rugosa.
Uno schizzo di succo trasparente e freddo.
Lo zucchero nell'incavo della mano a congelare nel delizioso disturbo della tensione superficiale.
Acqua distillata nell'officina chimica di un ramo.
Fahrenheit 67.30. Fino a quando l'aria non rada a zero il picco anomalo di calore.
Il centro caldo del suo universo tiepido. Fino a disperderlo nel vuoto dell'infinito.
Acqua addizionata di un composto in grado di esplodere nel cervello in un fiotto di fresco. Turgido. Umido. Come la carcassa priva del seme, che scivola a mezzo centrimento dal sangue rovente della giugulare.
Odore e sapore come tempesta chimica.
— ralenty
Fahrenheit 66.12
Una rotazione del capo, ancora.
Fahrenheit 65.90
Una rotazione ebete del busto, di nuovo.
Fahrenheit 65.40
Verso il punto zero. Verso la media matematica del moto di tutti i punti in un volume dato.
Volume dato.
La temperatura scende soggetta anch'essa al mistero di una forza gravitazionale. Gravitazione e temperatura.
Punto zero. Ralenty.
"Il profeta non era uno stolto"
"Prego?"
– 64.90°F -
"Il profeta. Non uno stolto qualsiasi"
"Mai dato dello stolto al profeta"
"Sei cristiano?"
– 64.80°F -
"Non direi"
"Ma tua madre, o tua nonna. Loro erano cristiane?"
"…"
"Anche il tuo profeta portava la barba. E non era uno stolto."
"…"
– 64.73°F -
"Essa ha sette virtù."
– 64.68°F -
"Conosci la prima virtù della barba?"
"…"
– 64.50°F -
"Conserva i denti."
"…"
"Secondo: produce un potere nel tuo sguardo"
"…"
"Terzo: la forza del tuo sesso risiede in essa"
"…"
"…"
"E le altre 4?"
"Per quello c'è internet, no?"
– 64.40°F -
Nel momento esatto in cui il moto di ciascun punto è il medesimo. L'istante in cui il dentro ed il fuori corrispondono.
L'istante in cui è avanzato l'ennesimo infinitesimale passo all'arresto.
Istante di arresto.
Pausa, temporanea e relativa.
Blocco.
In quello stesso istante l'uomo si trasforma in un sacco nero con scarpe e cappello.
Sembrerebbe un ammasso di vestiti.
«ed ella disse: "Quando per udir se' dolente,
Vestiti freddi. Estivi.
«alza la barba»
Un odore sbiadito. Un odore sbagliato per la rue di St. Denis che rimane sempre buia. E che non si accorge del passaggio di un vento tiepido.
«e prenderai più doglia riguardando».
E' caldo oggi.
Saremo almeno a 64.40°. Fahrenheit, naturalmente. Calcolati con vero sangue di cavallo americano.
E poi che domande. Fossero stati celsisus saremmo lessi. La corteccia di questi litchis sarebbe rovente.
Marcirebbero gli occhi neri nelle orbite della polpa zuccherina.
Oppure avremmo aperto il sacco. Svuotato il contenuto in terra.
Deciso di camminare in direzione della Senna.
In t-shirt. O maniche di camicia.
E magari avremmo pensato che in estate, la barba, proprio non va.
Ma quello era soltanto un inverno invisibile.