ville. accident de language.
scritto venerdì 4 maggio 2007 alle 02:43
photocredits – artMobbing – rk22.com
L’interaction avec un espace « vécu », sujet à l’habitude du passage, à l’accumulation des hystérismes collectifs et à la patine du temps et de l’hypnose publicitaire. C’est la ressource des nouvelles formes d’expression métropolitaine qui expriment des idées contestataires en employant l’environnement comme un langage.
Si l’homme est « jeté » à la réalité en vivant une condition de déjection par rapport aux objets et aux formes perçues, la civilité contemporaine augmente l’éloignement de la vérité (ou de la révélation éthique) en exposant nos yeux au domaine absolu de l’image, dont le pouvoir de l’éloquence se manifeste dans la publicité.
L’ultra-vision est le nouvel horizon des sociétés postindustrielles et télématiques. L’ultra-vision, est la vision indirecte par excellence : elle nous éloigne de la réalité des choses et nous tombe dans des abysses de vide apparence.
La publicité dans le métro fonctionne comme une musique incantatoire : elle s’expose à nos yeux comme la flûte du fakir étourdit la gueule du serpent. Parcours de répétitions. Dolce & Gabbana. Kelvin Klein. MacDo. PizzaHut. Mortadella & cappuccino.
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Jusqu’à quand on arrive dans le métro Chaussée D’Antin – La Fayette, où un mystérieux génie du postmoderne capte la possibilité d’interaction avec l’espace vivant de la ville pour en faire pure signification.
Cet anarchiste du signe emprunt (il le sait ?) une pratique de subversion de l’espace publique pour le restituer à l’expression en sens envers à l’équation pavlovienne de la consommation. Le défilé des affiches sur le deux cotés des couloirs du métro est changé par des affiches peintes sur papier d’emballage : il s’agit d’arrêter le flux continué des messages publicitaires pour en faire exploser la signification, pour en subvertir la morale « thanatophobique » et restituer un moment de liberté directement à l’intérieur de la pression du rythme métropolitaine.
L’explosion est dans l’ambiguïté du geste. Ambiguïté d’après l’occupation forcée des espaces soustraits au publique. Ambiguïté d’après l’initiale sensation de confusion du cerveau qui reconnaît d’emblée un arrêt du flux pavlovien. Le cerveau qui n’accepte pas tout de suite que ne soit pas imprimé mais peint ce qu’il voit. Un passage illégal dans la pensée : on doit regarder un peux mieux pour comprendre l’indépendance du geste et réexaminer la dernière volonté d’achat.
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